Berlin we love you (part 1)
Il y a des choses que l’on cherche sans fin parce qu’elles ont un sens. Ou tout du moins parce que l’on sait qu’elles ont profondément un sens pour nous.
Trouver notre chez nous fait partie de ces choses qui nous hantent, ou plutôt qui ne nous quittent plus depuis que nous avons mis les pieds dans ce lieu qui nous ressemble, où devenir enfin nous même n’est pas à conjuguer au conditionnel.
Nous avons rencontré Berlin le 2 juillet 2014, et nos premiers regards échangés n’ont pas donné le coup de foudre des belles histoires d’amour. Nous nous sommes observés. Avec le recul, c’est presque naturel : nous étions paradoxalement si différents. Ou peut être devrions nous dire que Berlin était une meilleur image de nous que nous-même nous ne réussissions à l’être à ce moment là. C’est dire.
Berlin nous a d’abord caché ses beautés, et montré ses cicatrices. Berlin nous a déboussolé, comme pour nous perdre loin de nos habitudes françaises. Berlin nous a semé dans ses espaces, comme pour nous mettre sous les yeux son architecture libre et vraie, grande témoin de son moteur infatigable et assoiffé d’humanité. Berlin ne nous a pas raconté comme il fait bon être amoureuse en son sein, Berlin nous a jetté à la figure les stigmates de son demi siècle de violence, et nous avons fini par comprendre d’où venait son envie de vivre. Et ce mirroir que nous avons cru déformant est devenu notre meilleur reflet.
Berlin nous t'aimons et avant de raconter à la Terre entière pourquoi, comment et où l’on peut te découvrir, nous voulons simplement te dire merci de nous avoir ouvert la porte de notre chez nous. Berlin tu es vraie, fragile, différente, forte et sans concession. Berlin tu nous ressembles.
A bientôt Berlin.