Gregory Porter ... sans modération !

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Il y a chez Gregory Porter quelque chose qui nous rassure. Ou plutôt quelque chose qui nous encourage, qui nous pousse à continuer. Continuer de rêver, de se battre, de devenir nous même. Les parcours de vie ne sont pas toujours lisses, et c'est peut être ça qui nous rapproche de Gregory, né en 1971 à Los Angeles.

Question : comment passer de la case futur talent du foot US professionnel à celle de révélation du jazz vocal ? Question bis : en faisant un arrêt par la case théâtre ? Car oui, à l'origine de la reconversion de Gregory Porter vers sa véritable passion, la musique, il y a un accident qui lui a barré définitivement la route des terrains de sport. Il écume alors les salles de jazz enfumées, et de rencontres en rencontres, grâce à son talent, il intègre une comédie musicale retraçant l'histoire du blues et intitulée It Ain't Nothin' But the Blues : le monde découvre alors l'artiste hors pair qu'est Gregory Porter en 1996 à Washington DC, puis en 1999 à Broadway. Mais il faudra attendre 2010 pour voir s'ouvrir les portes de son univers musical personnel, avec la sortie de son premier album "Water". Puis son second bébé "Be Good" en 2012.

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.... Et, enfin, "Liquid Spirit", sorti cette année : le charme opère une troisième fois, et chez MAD on a succombé dès les premières secondes. Depuis ses influences jazz (et notamment Nate King Cole), en passant par ses premiers amours pour la soul music, Gregory Porter ne nous laisse pas d'autre choix que d'apprécier ce qui, à 42 ans, semble être sa consécration aux yeux du grand public.

Les artistes et leurs histoires de vie, voilà ce qui nous plait chez MAD lorsqu'on parle de musique, et le grand monsieur Porter nous a convaincu : il n'y a pas d'âge pour devenir ce que l'on est.

Pour aller plus loin :

www.gregoryporter.com

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